Carnet de route

Un week-end très NORDIQUE !

Le 24/02/2018 par Laurent CAIRE

Nous voici 12 au rendez-vous samedi matin devant la Maison de la Montagne, direction le Plateau de Retord ou plutôt le Grand Nord.

Dans le minibus, nous gardons un œil sur la température extérieure qui baisse à mesure qu’on s’approche de notre destination : -5, -7, -8°C…

Arrivés aux Plans d’Hotonnes, un vent à décorner les rennes nous accueille ; nous nous ruons dans le magasin de location pour nous mettre à l’abri de la bise et accessoirement récupérer notre matériel de ski de randonnée nordique.

Après s’être bien équipés avec 6 couches de vêtements, nous testons ces drôles de skis à écailles et talon libre. L’objectif de notre randonnée aujourd’hui : le Crêt du Nu. Ça s’annonce chaud ! Effectivement, la montée sur la neige béton se révèle bien laborieuse car les skis ont du mal à accrocher : un pas en avant, deux pas en arrière… La technique la plus efficace est encore le pas de canard et nous ressemblons bientôt à un groupe de pingouins sur la banquise à la démarche maladroite. La descente est tout aussi délicate sur les pentes glacées mais, sur les conseils avisés des plus expérimentés, nous nous exerçons aux virages télémark.

Dans l’après-midi, le brouillard se lève enfin et nous sommes récompensés par de magnifiques paysages de vallons enneigés et d’arbres couverts de givre brillant au soleil. Après un bon chocolat chaud à l’hôtel Berthet, nous rejoignons notre chambre d’hôtes tenue par un couple franco-norvégien et nous nous régalons au dîner d’un délicieux saumon cuisiné par Hanne.

Le lendemain matin, nous reprenons des forces avec un « petit »-déjeuner gargantuesque puis nous quittons nos hôtes pour d’autres aventures. Nous partons à ski du col de la Biche, de nouveau dans le brouillard et par un froid polaire. La première descente est périlleuse car il faut skier sur une route étroite entre les tranchées des traces de raquettes. Nous suivons ensuite le sentier des crêtes, le brouillard est de plus en plus dense et nous naviguons grâce aux panneaux et au GPS. Arrivés au col de Charbemènes, la majorité de la troupe opte sagement pour l’itinéraire retour plutôt que continuer l’ascension du Grand Colombier avec son panorama grandiose paraît-il (par beau temps !).

Nous faisons une pause casse-croûte express, réfugiés contre une vieille ferme, mais la bise nous pousse à reprendre rapidement notre chemin sous peine de nous transformer en glaçons. Retour au minibus et bilan de la journée : certains ont préféré mettre les skis sur le sac pour faire de la randonnée nordique à pied, d’autres les ont gardé aux pieds et en redemandent encore…

Tout le monde aura en tout cas passé un super week-end, merci à Louis pour toute l’organisation !