Carnet de route

Castor

Le 23/06/2014 par Jovet Isa

C'est à 9 que nous nous rendons en Italie, de bonne heure et de bonne humeur. Tellement de bonne heure que Lolo a une panne d'allumage, il avait mis son réveil à sonner à 5h25 alors que nous avions RDV à 4h45 !!!

1800m de dénivelée samedi, départ de Gressoney-la-Trinité en direction du refuge Quintino Sella. Refuge qui du reste se fait désirer, quand on le voit enfin et qu'on se dit "ça y est, on est arrivé", ben pas vraiment, car on n'en finit plus de déambuler au milieux de ces jolis rochers, ça monte, ça redescend, ça remonte, et vas y que j'te contourne un bloc de rochers histoire de nous couper un peu plus encore les guiboles! Du coup, comme nous sommes arrivés dans le milieu de l'après-midi, nous avons pu profiter pleinement du soleil pour nous détendre au son des bêtises racontées par Cyril P., Laurent et Jérémy, et comme ils en ont un stock conséquent, nous avons beaucoup ri.

Dimanche, les nuages annoncés pour l'après midi sont déjà là lorsque nous nous levons, le vent aussi. Nous décidons de tenter le coup, le brouillard n'est pas au RDV. Malheureusement, en moins d'une heure les rafales de vent s'accentuent et le brouillard apparaît. Le soleil ne semble pas loin, on décide de continuer encore. Pas de chance, le vent ne faiblit pas, on croise une cordée qui fait demi tour alors que nous sommes à 4000m d'altitude et qui nous explique que les rafales de vent sont encore + violentes au fur et à mesure de la montée. On décide de redescendre aussi, on fera finalement un bout de chemin en mixte un peu plus bas histoire de ne pas s'être lever tôt pour rien, avant de rejoindre le refuge et d'y boire un coup pour se réchauffer un peu.

Même si nous avons eu le soleil tout au long de la descente, le Castor sera resté dans les nuages toute la journée. C'est sans aucun regret que nous finissons notre week-end autour d'un bon verre, avec, au bilan, beaucoup de rigolades, de la bonne humeur, des très bons souvenirs du refuge et de son gardien Alfredo qui est vraiment super sympa (contrairement au refuge d'Ayas où nous étions il y a 2 ans lorsque nous devions faire  Castor et Pollux , je suis sûre qu'Adrien, Céline et Laurent se souviennent encore de l'accueil réservé aux Français!).

Jamais 2 sans 3, j'espère que la prochaine fois je pourrai atteindre le sommet!

Merci Cyril et Jean-François pour ce joli week-end.